2014
EN :
Installation. Concrete, steel, polyester resin, 3D prints, Fresnel spots, gelatins, screens, projectors. Variable dimensions.
Digital images and animations.
Sixteen sets, each formed by a specific concrete shield (inspired by the video game « World of Warcraft ») and a spear, which translucent tip is 3D printed, represent sixteen avatars, like the sixteen pawns present on the classic chessboard. These sets are arranged in successive rows made up of four units, like an army on the march. The installation, built around the shield, the first human defensive tool, evokes the need for resistance, self-defense, self-organization, self-control, of an inaudible, alienated and watched humanity in the era of what Erik Davis (technoculture analyst and author of « Techgnosis ») calls « The Great Divide », meaning the metamorphosis of the way of life and the mind, which logical and cognitive processes find themselves modified by modern technologies. These post-digital sets appear as instruments of possible liberation, first of all from a dehumanizing cyberdependence, and at the same time from the reality of a post-Cold War world, marked by hypersurveillance and the emergence of military strategies and sophisticated weapons, transforming living space into a quasi-open-air prison, and making man this « predictable animal » described by Foucault in « Discipline and Punish » (1975). The blue color dominates. It is neither the blue of the sky, nor that of the sea, but that of screens and the « electronic night »…
FR :
Installation. Béton, acier, résine polyester, impressions 3D, lampes Fresnel, gélatines, écrans, projecteurs. Dimensions variables.
Images et animations digitales.
Seize ensembles formés chacun d’un bouclier en béton spécifique (inspiré du jeu vidéo « World of Warcraft ») et une lance, dont la pointe translucide est imprimée en 3D, représentent seize avatars, à l’instar des seize pions présents sur l’échiquier classique. Ces ensembles sont disposés par rangées successives constituées de quatre unités, tels une armée en marche. L’installation, construite autour du bouclier, premier outil défensif humain, évoque la nécessité de résistance, d’autodéfense, d’auto-organisation, de self-control, d’une humanité inaudible, aliénée, et sous surveillance à l’ère de ce qu’Erik Davis (analyste de la technoculture et auteur de « Techgnosis ») nomme « The Great Divide », à savoir la métamorphose du mode de vie et de l’esprit, dont les processus logiques et cognitifs se retrouvent modifiés par les technologies modernes.
Les ensembles post-digitaux apparaissent comme des instruments de libération possible, tout d’abord d’une cyberdépendance deshumanisante, et parallèlement de la réalité d’un monde post-guerre froide, où s’ajoute à l’hypersurveillance l’émergence de stratégies militaires et d’armes sophistiquées, transformant l’espace vital en une quasi-prison à ciel ouvert, et faisant de l’homme cet « animal prévisible » décrit par Foucault dans « Surveiller et punir » (1975). La couleur bleue domine. Ce n’est ni le bleu du ciel, ni celui de la mer, mais celui des écrans et de la « nuit électronique »…
2014
EN :
Installation. Concrete, steel, polyester resin, 3D prints, Fresnel spots, gelatins, screens, projectors. Variable dimensions.
Digital images and animations.
Sixteen sets, each formed by a specific concrete shield (inspired by the video game « World of Warcraft ») and a spear, which translucent tip is 3D printed, represent sixteen avatars, like the sixteen pawns present on the classic chessboard. These sets are arranged in successive rows made up of four units, like an army on the march. The installation, built around the shield, the first human defensive tool, evokes the need for resistance, self-defense, self-organization, self-control, of an inaudible, alienated and watched humanity in the era of what Erik Davis (technoculture analyst and author of « Techgnosis ») calls « The Great Divide », meaning the metamorphosis of the way of life and the mind, which logical and cognitive processes find themselves modified by modern technologies. These post-digital sets appear as instruments of possible liberation, first of all from a dehumanizing cyberdependence, and at the same time from the reality of a post-Cold War world, marked by hypersurveillance and the emergence of military strategies and sophisticated weapons, transforming living space into a quasi-open-air prison, and making man this « predictable animal » described by Foucault in « Discipline and Punish » (1975). The blue color dominates. It is neither the blue of the sky, nor that of the sea, but that of screens and the « electronic night »…
FR :
Installation. Béton, acier, résine polyester, impressions 3D, lampes Fresnel, gélatines, écrans, projecteurs. Dimensions variables.
Images et animations digitales.
Seize ensembles formés chacun d’un bouclier en béton spécifique (inspiré du jeu vidéo « World of Warcraft ») et une lance, dont la pointe translucide est imprimée en 3D, représentent seize avatars, à l’instar des seize pions présents sur l’échiquier classique. Ces ensembles sont disposés par rangées successives constituées de quatre unités, tels une armée en marche. L’installation, construite autour du bouclier, premier outil défensif humain, évoque la nécessité de résistance, d’autodéfense, d’auto-organisation, de self-control, d’une humanité inaudible, aliénée, et sous surveillance à l’ère de ce qu’Erik Davis (analyste de la technoculture et auteur de « Techgnosis ») nomme « The Great Divide », à savoir la métamorphose du mode de vie et de l’esprit, dont les processus logiques et cognitifs se retrouvent modifiés par les technologies modernes.
Les ensembles post-digitaux apparaissent comme des instruments de libération possible, tout d’abord d’une cyberdépendance deshumanisante, et parallèlement de la réalité d’un monde post-guerre froide, où s’ajoute à l’hypersurveillance l’émergence de stratégies militaires et d’armes sophistiquées, transformant l’espace vital en une quasi-prison à ciel ouvert, et faisant de l’homme cet « animal prévisible » décrit par Foucault dans « Surveiller et punir » (1975). La couleur bleue domine. Ce n’est ni le bleu du ciel, ni celui de la mer, mais celui des écrans et de la « nuit électronique »…